Votre navigateur n'est pas supporté sur ce site.Afin de profiter d'une navigation optimale, veuillez utiliser l'un des navigateurs suivants :
Élus français, belges et néerlandais ont lancé à Charleville-Mézières le réseau "Maires pour une Meuse potable"

Unis pour préserver la Meuse

Le

Le mois dernier, notre ville a accueilli une ving­­­­­taine d’élus français, belges et néer­­­­­lan­­­­­dais, réunis afin de lancer le réseau « Maires pour une Meuse potable ».

Élus français, belges et néerlandais ont lancé à Charleville-Mézières le réseau "Maires pour une Meuse potable"
Élus français, belges et néerlandais ont lancé à Charleville-Mézières le réseau "Maires pour une Meuse potable"
Incendie rue de la République
#À la une

Les femmes et le Sisley d’abord !

Quel est le point commun entre Verdun, Sedan, Char­­­­­le­­­­­ville-Mézières, Namur, Liège et Maas­­­­­tricht ? Réponse : la Meuse, qui traverse toutes ces villes. Certaines savent depuis des lustres utili­­­­­ser ce fleuve, notam­­­­­ment à des fins touris­­­­­tiques. Pour d’autres (comme Char­­­­­le­­­­­ville-Méziè­­­­­res…), cette volonté de consi­­­­­dé­­­­­rer la Meuse comme un atout pour favo­­­­­ri­­­­­ser le déve­­­­­lop­­­­­pe­­­­­ment local est toute récente. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’idée selon laquelle il est essen­­­­­tiel de préser­­­­­ver notre fleuve a fait son chemin. Restait à la concré­­­­­ti­­­­­ser. Il serait présomp­­­­­tueux d’af­­­­fir­­­­­mer que c’est désor­­­­­mais chose faite, mais l’élan initial vient d’être donné, à l’ini­­­­tia­­­­­tive de Boris Ravi­­­­­gnon et de l’éton­­­­­nante Li An Phoa. 


9 millions de personnes 

Les 18 et 19 octobre en effet, le réseau « Maires pour une Meuse potable » (ou « Mayors for a drin­­­­­kable Meuse », action inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nale obli­­­­­ge…) a été créé à Char­­­­­le­­­­­ville-Mézières, en présence de XX élus venus des trois pays concer­­­­­nés. Pourquoi s’ap­­­­puyer sur eux ? Pour une plus grande effi­­­­­ca­­­­­cité : « C’est en regrou­­­­­pant les élus des villes baignées par la Meuse ou ses affluents que des enga­­­­­ge­­­­­ments pour­­­­­ront être pris, puis des actions concrètes menées », explique Boris Ravi­­­­­gnon. Le but pour­­­­­suivi est clair : prendre soin de notre fleuve commun. Avec l’ul­­­­time pers­­­­­pec­­­­­tive de pouvoir peut-être un jour boire son eau. « Je ne sais pas si nous y parvien­­­­­drons, reprend le maire de Char­­­­­le­­­­­ville-Mézières, mais c’est vers ce but que nous devons tendre. Et toutes les étapes que nous fran­­­­­chi­­­­­rons ensemble pour nous en appro­­­­­cher ne pour­­­­­ront que béné­­­­­fi­­­­­cier à la Meuse. Et donc aux popu­­­­­la­­­­­tions du bassin mosan, soit près de 9 millions de personnes. Nous pouvons êtres fiers de voir que cette initia­­­­­tive est née ici, à Char­­­­­le­­­­­ville-Mézières. »


Li An Phoa, une pion­­­­nière

Drin­­­­kables rivers, ou rivières potables en bon français : c’est cet objec­­­­tif qui anime depuis des années Li An Phoa (au centre sur la photo), une univer­­­­si­­­­taire néer­­­­lan­­­­daise, née aux Pays-Bas d’une mère auto­­­ch­­­­tone et d’un père chinois. Diplô­­­­mée en mana­­­­ge­­­­ment, elle a décidé de « deve­­­­nir une nomade » pour promou­­­­voir son projet : faire en sorte que la pota­­­­bi­­­­lité d’un cours d’eau devienne un indi­­­­ca­­­­teur reconnu de la bonne (ou mauvai­­­­se…) santé d’un terri­­­­toire. L’une de ses dernières études gran­­­­deur nature a porté sur la Meuse. Du 16 mai au 15 juillet 2018, Li An Phoa a remonté notre fleuve, depuis sa source, sur le plateau de Langres, jusqu’à son embou­­­­chure, en mer du Nord. Avec chaque jour des mesures afin de connaître préci­­­­sé­­­­ment l’état de santé de la Meuse. Un périple de 1.061 km, émaillé de centaines de rencontres desti­­­­nées à sensi­­­­bi­­­­li­­­­ser les popu­­­­la­­­­tions à son action. La créa­­­­tion du réseau « Maires pour une Meuse potable » est l’une des concré­­­­ti­­­­sa­­­­tions de sa longue marche.

Tir a l'arc au gymnase Mozart
#Travaux

Fin des travaux du gymnase Mozart

Toutes les actualités