Le Caba­ret Vert est LE rendez-vous musi­cal esti­val de la région. Sa program­ma­tion riche et variée réunit pendant 5 jours, à Mézières, des milliers d’ama­teurs de musique. La Ville de Char­le­ville-Mézières, en plus du soutien finan­cier qu’elle apporte à l’évé­ne­ment, inves­tit sur le site pour amélio­rer le confort des festi­va­liers et faci­li­ter la logis­tique des orga­ni­sa­teurs.

La surface du festi­val éten­due

Parmi les travaux d’amé­na­ge­ment du site, les travaux de dépol­lu­tion d’une partie de cette friche indus­trielle sont certai­ne­ment ce qu’il y a de plus visible. Sur plus de 5 000 m², les terres polluées ont été trai­tées avant que la surface soit recou­verte de terre végé­tale saine.

Autre phase très visuelle du chan­tier : une partie du site a été déboi­sée afin d’étendre la surface du festi­val. Déboi­se­ment « respon­sable » qui s’est accom­pa­gné de la plan­ta­tion de nouvelles espèces parti­cu­liè­re­ment adap­tées à cette zone humide comme le saule blanc et d’un « nettoyage » de l’es­pace restant pour le proté­ger des espèces inva­sives.

Le site débar­rassé de la renouée du Japon

Et d’es­pèce enva­his­sante, il était ques­tion avec la renouée du Japon qui s’était invi­tée sur la plaine de la Macé­rienne au détri­ment de la qualité envi­ron­ne­men­tale du site. Très résis­tante aux inter­ven­tions chimiques et méca­niques, l’en­va­his­seuse a été délo­gée d’une partie du site grâce à une démarche expé­ri­men­tale. Les terres impac­tées ont été reti­rées sur plus d’un mètre à la fin de l’hi­ver avant d’être dépo­sées dans une large « poche » en géotex­tile scellé à plus de 90 cm sous des terres saines.

Une auto­ges­tion des déchets qui, en plus de son aspect écono­mique, repré­sente un atout écolo­gique car elle limite les risques de dissé­mi­na­tion sur d’autres sites et le trans­port des déchets.

Voirie et enfouis­se­ment des réseaux

Que serait le festi­val du Caba­ret Vert sans la logis­tique impres­sion­nante que repré­sente la venue de milliers de spec­ta­teurs et de grands noms de la scène musi­cale française et inter­na­tio­nale. Pour faci­li­ter les circu­la­tions piétonnes et celles de montage et démon­tage (notam­ment des engins de manu­ten­tion et semi-remorques), de nouvelles voiries sont en cours de créa­tion. Plus pratiques et esthé­tiques, ces liai­sons permettent égale­ment d’en­fouir l’in­té­gra­lité des réseaux néces­saires à la bonne orga­ni­sa­tion de l’éco festi­val : réseaux élec­trique, d’eau, d’as­sai­nis­se­ment et de télé­com.

Aména­ge­ment « durable »

Afin de respec­ter la qualité envi­ron­ne­men­tale du site, la Ville de Char­le­ville- Mézières a solli­cité pour ce chan­tier l’ex­per­tise du Regrou­pe­ment des Natu­ra­listes Arden­nais (asso­cia­tion dite Le Renard). Objec­tif : étudier l’im­pact de ces aména­ge­ments sur la faune et flore afin de guider les services de la ville dans la mise en place des mesures d’évi­te­ment et de compen­sa­tion desti­nées à préser­ver cet espace natu­rel précieux mais égale­ment veiller à ce que tout soit mis en oeuvre pour que le site conserve ses quali­tés envi­ron­ne­men­tales dans les prochaines années.